Bientôt la fin du voyage
C'est le matin, il fait gris. Nous avons une longue route à faire pour revenir à Amman prendre l'avion qui nous ramènera en France.
Nous savons que nous allons emprunter la route de la Araba, faire une petite halte près de la Mer Morte, plus tard monter au Mont Nébo puis jusqu'à Madaba voir une dernière merveille : la carte de la Palestine au VIème siècle puis obliquer jusqu'à la capitale.
Je prends quelques photos du car
Puis petit arrêt. Dehors le vent souffle assez fort et il ne fait guère chaud. Face à nous, en hauteur, de l'autre côté de la route, ce serait la femme de Lot qui nous contemplerait, statuefiée pour l'éternité grâce au sel.
Nous nous approchons de la mer Morte ; en contrebas, les étonnantes concrétions de sel.
Nous remontons dans le car en direction de la prochaine étape : un hôtel avec une plage sur la mer Morte. C'est là que nous déjeunerons. Le vent souffle fort et nous ne nous faisons pas prier.
A l'hôtel nous avons du temps avant de nous restaurer et nous en profitons pour descendre à la plage. Les plus courageux se trempent les pieds. Comme ça ne me tente guère, je mouille juste mon index et cela suffit à ressentir combien cette eau est poisseuse. En remontant, nous croisons une invitation que nous déclinons tous.
Pour préparer la dernière halte prévue pour l'après midi, le Mont Nébo et Madaba, notre conférencier nous regroupe dans une grande salle et, plan photocopié à l'appui, nous aide à déchiffrer une des célèbres mosaïques datant du VIème siècle.
Mais, hélas, une grande déception nous attend. Il a neigé en Jordanie et par conséquent, des limitations à la circulation routière sont imposées. La route qui mène au Mont Nébo est interdite. De plus, le chauffeur du car craint des difficultés sur la route et notre staff ayant pour mission de nous mener à bon port, dans les temps, une fois le repas terminé, nous repartirons sans tarder pour Amman d'autant que l'aéroport est dégagé est que notre vol n'est pas annulé.
Il parait que nous avons de la chance ! Des touristes sont bloqués à Pétra ; les routes étant impraticables.
Sur notre trajet, pas d'embûches. En approchant d'Amman, nous constatons que la neige est bien tombée. Des automobilistes s'arrêtent sur le bas côté pour se lancer des boules de neige ou, tout simplement, toucher la neige comme nous, tout à l'heure, la mer Morte.
C'est un sentiment mitigé que je ressens en rentrant dans Amman ; mais je n'arrive pas à maudire les intempéries qui me font voir la Jordanie sous un aspect que je n'attendais pas et qui ont modifié le cours de notre dernière journée.
Pour terminer la visite de ce message, je vous invite à visionne le court diaporama ci-contre : de Aqaba à Amman